Exploitants inquiets, vétérinaires sous tension, autorités sur le qui-vive : la dermatose nodulaire contagieuse (DNC) progresse et menace les cheptels européens. Cette maladie virale, vectorisée par les insectes piqueurs, affecte principalement les bovins. Elle engendre des pertes économiques importantes et une désorganisation logistique, en particulier dans les zones rurales.
Pour les vétérinaires ruraux, cette épidémie exige une vigilance constante, une traçabilité irréprochable et des outils performants. Le recours à un logiciel pour vétérinaire s’impose alors comme une solution stratégique pour répondre à l’urgence sanitaire.
La dermatose nodulaire a franchi un nouveau cap cet été. Selon les données consolidées de la Plateforme ESA – Épidémiosurveillance en Santé Animale, plus de 120 foyers ont été confirmés en Europe entre mai et juillet 2025. Les zones les plus touchées sont l’Italie du Sud, la région de Murcie en Espagne et, côté français, les départements des Pyrénées-Orientales, de l’Aude et de l’Hérault.
En France, le Ministère de l’Agriculture recense déjà une quinzaine de foyers dans des élevages bovins de moyenne taille. Les conditions climatiques actuelles — fortes chaleurs et humidité — favorisent la circulation des vecteurs (moustiques, taons). Le taux de morbidité dépasse les 15 % dans certaines exploitations, avec un impact direct sur la production laitière et la qualité des carcasses.
Les mesures de prévention déployées dans les trois pays les plus concernés sont similaires, bien que leur mise en œuvre varie selon les territoires.
Le rôle du vétérinaire rural est central dans cette chaîne. Il assure le diagnostic clinique, la confirmation des cas suspects, la déclaration des foyers, et le suivi des traitements ou euthanasies lorsque nécessaire. Dans ce contexte, un logiciel métier devient un levier essentiel pour organiser les visites, compiler les données et les transmettre rapidement aux autorités sanitaires.
L’épidémie n’échappe pas aux critiques. Plusieurs organisations professionnelles ont dénoncé le retard de mise à disposition des vaccins, dû à une pénurie mondiale d’antigènes spécifiques. Les périmètres de surveillance sont parfois perçus comme incohérents ou mal communiqués, ce qui génère des tensions avec les éleveurs.
Certains vétérinaires font aussi état de difficultés à synchroniser leurs actions avec les outils officiels, souvent lourds ou mal adaptés à un usage terrain. Dans certaines régions, le manque de personnel ou l’absence de connexion internet ralentit les remontées d’informations, pourtant cruciales dans une dynamique d’endiguement.
Face à l’urgence, le vétérinaire rural devient le pivot de la stratégie de lutte. Sa proximité avec les exploitations, sa connaissance des troupeaux et son expertise terrain sont des atouts irremplaçables.
Mais cette expertise doit s’appuyer sur des outils solides pour tenir la cadence. Un logiciel pour vétérinaire bien pensé permet de :
En pleine épidémie, la centralisation des données, leur fiabilité et leur accessibilité sont les piliers de l’efficacité sanitaire.
La dermatose nodulaire contagieuse n’est pas seulement une menace pour l’élevage bovin. Elle souligne l’importance de l’organisation sanitaire dans les territoires. Pour les vétérinaires ruraux, souvent seuls en première ligne, disposer d’un logiciel pour vétérinaire comme Epivet permet de gagner en efficacité, d’agir plus vite, et de sécuriser les filières locales.
Face aux crises sanitaires à répétition, l’anticipation et la traçabilité ne sont plus des options. Ce sont des outils vitaux.
Pascal MALINGUE
Dirigeant Epivet